samedi 3 juillet 2010

Morceaux Choisis


Les sept jours de l'Homme

Le lundi, il découvrit le ciel, tantôt bleu, tantôt noir et parsemé d'étoiles.
Le mardi, il découvrit la mer, d'un bleu clair, calme ou agitée selon son humeur.
Le mercredi, il vit la terre, sol de sable, de béton, ou de terre, selon ce que la vie en a fait.
Le jeudi il découvrit la nature, d'une beauté flamboyante et pur.
Le vendredi découvrit l'animal, petit ou grand, docile ou méchant, vif ou craintif.
Le samedi il découvrit la Femme, époustouflante de beauté, vive d'esprit et d'une douceur rassurante.
Le dimanche il découvrit l'amour, sentiment léger, émouvante de pensée, rempli de joie et de promesses certifiées.

Puis il vit ce qu'était vraiment la vie. Ce qui fit de lui le plus heureux des Hommes.


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Rêves

Je n'ai que faire des quand-dira-t-on
J'ai ce désir qui plane et qui se consume en moi
Ce vieux rêve qui passe et qui revient
Ces regards éphémères et hostiles
Ce chemin qui n'en finit pas
Et cette vie qui s'embrase
Une existence paisible et droite
Où l'amour et l'ennui n'existent pas

Qu'ai-je fait de mes rêves d'enfant
De l'âme discrète et solitaire
De l'enfant perdu qui découvre le monde
Aux grands yeux curieux et à l'esprit futile
Telle la malice dans un jeu de dominos
Qui force les protagonistes à basculer
Juste et vaillant
Détenteur de la vérité

Ainsi l'espiègle et rebelle
L'enfant qui veut conquérir le monde
Construire autre chose
Et prétendre à un grand avenir
Il en a rêver toute sa vie
Il s'en ait donner les moyen et à payé le prix
A la fin il a triomphé
Car il a su gouter au rêve éternel


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Je suis vivant
Hommage à Vadim Schneider

Je respire
Je peux voir la mer
Je peux admirer le ciel
Je marche sur les galets et le sable
J'observe tout ce qui m'entoure

Je suis vivant

Je danse et je bouge
J'admire les visages autour de moi
Je regarde la vie empreint de gaieté
Je laisse la nature m'envahir le coeur
Je bouge dans cet atmosphère qui me porte

Je suis vivant

Je ris
Je profite de chaque purs moments
Je souris à l'instant présent
J'admire le soleil briller
Je me surprend à rêver

Je suis vivant

Je vois
La joie est ancrée en moi
Un sourire se dessine progressivement sur mes lèvres
L'amour a désormais envahi mon âme
Toutes les belles choses du monde sont en moi

Je suis vivant

Je sens
Je peux humer l'air pur
Le parfum de la rosée vient jusqu'à moi
Je me sens apaisé par la brise du soir
Cette douce chaleur me pénètre doucement

Je suis vivant

Je souffle
J'inspire pleinement pour mieux être envahi par cette plénitude
J'essaye d'attraper l'air de mes mains
Je me sens entouré par celui-ci
Je respire à pleins poumons la pureté de tout cela

Je suis vivant

Je respire, je ris, je bouge
Je vis ...


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Envol-toi

envol-toi
d'ici bas
puisque tu dois partir
et qu'il faut bien un jour vieillir
envol-toi au plus haut des cieux
si pour toi il vaut mieux

envol-toi
mais continue de propager ta joie
petite fleur qui éclore
petit ange aux ailes d'or
pars rejoindre la lumière de tous les instants
vole vole jusqu'au firmament

envol-toi
petite étoile
dans une autre direction
où tu vivras avec passion
vers une autre vie
où par les anges tu seras accueilli

envol-toi
petit ou pas
laisse ton esprit vagabonder
laisse toi emporter
pour rejoindre les monts
tout autour du monde

envol-toi
vole par dessus les toits
là où le monde peut vivre
où souvent rayonne un sourire
si le coeur peut encore rire
et si les blessures peuvent guérir

envol-toi
d'ici bas
traverse le temps
par delà les dunes et les étangs
vole parmi ces hirondelles
dans ce ciel si céleste

envol-toi
petite étoile
envol-toi
d'ici bas

envol-toi


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La Nouvelle

Quand la nouvelle arrive, elle fait mal. Elle arrive comme un coup de massue et elle est nettement repérable, nous laissant pleinement le temps de ressentir chaque effets.

Suivant cette nouvelle, l'esprit va s'adapter, réaliser ce qu'il s'est passé. Durant cette période, le coeur est tracassé, ne comprend pas vraiment.

On va ensuite chercher à savoir pourquoi. On se demande sans cesse cela. On laisse échapper quelques larmes, un torrent pour les plus sensibles. A ce moment là, des questions vont arriver par centaine. On essayera de trouver des réponses à ces interrogations. En vain. Le coeur va peu à peu à peu se déchirer et la peine accumulée jusque là va laisser place à la colère. Une haine sans égal. On ne peut que voir désormais l'injustice du monde, la cruauté de la vie. Cette pensée devient invivable, insurmontable.

Souvent, on refuse cette réalité. On ne veut pas y croire. Elle nous paraît invraisemblable. On se laisse gagner par le doute. On est alors perdu, secoué par ce qui arrive. On cherche d'une certaine manière à y échapper, à ne plus y penser. Mais on sait toujours qu'au bout du compte, la réalité nous revient toujours en mémoire.

La nostalgie peut aussi nous gagner. On se remémore sans cesse les bons moments. Le passé refait son apparition pour nourrir progressivement la peine que l'on a en soit.

La douleur nous submerge alors. On ne voit que du noir. On perd goût et foi en la vie. Notre chagrin est plus fort que tout. Le manque de l'être aimé domine tout le reste.

Il faut ensuite s'adapter. Le recul est alors nécessaire. On se rend à l'évidence que le retour à la vie passée est impossible. On renonce à toutes batailles. On finit par accepter ce qui est pour nous le drame de notre vie. Nous ne sortirons pas indemne des épreuves traversées jusque là. On finit par voir que cette existence est terminée. Mais jamais nous ne nous résignerons à l'oublier. Et cette peine ne s'évanouira jamais complètement.


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