mardi 27 octobre 2009

Poem - Edgar Guest

I'll Lend You A Child


"I'll lend you for a little time a child of mine," He said.
For you to love - while he lives
And mourn for when he's dead.

It may be six or seven years
Or twenty-two or three,
But will you, till I call him back,
Take care or him for Me?

He'll bring his smiles to gladden you,
And should this stay be brief
You'll have his lovely memories as solace for your grief.

I cannot promise he will stay,
Since all from earth return,
But there are lessons taught down there
I want this child to learn.

I've looked this world over
In search for teachers true,
And from the throngs that crowd
Life's lanes, I have selected you.

Now will you give him all your love,
Nor count the labor vain,
Nor hate Me when I come to call to
Take him back again?"

I fancied that I heard then say,
"Dear Lord, Thy will be done,
For all the joy Thy child shall bring,

The risk of grief we'll run.
We'll shelter him with tenderness,
We'll love him while we may,
And for the happiness we've known
Forever grateful stay.

But should the angels call for him
Much sooner than we've planned,
We'll brave the bitter grief that come
And try to understand."


To all Parents
Edgar Guest



Je vais vous prêter un enfant
par Edgar Guest

Je vais vous prêter l'un de mes enfants», dit-il,
Pour vous, pour l'amour - tant qu'il vit
Et pleurer pour lui quand il meurt.

Il pourrait avoir six ou sept ans
Ou vingt-deux, ou trois,
Mais vous, jusqu'à ce que je le rappelle,
Prenez soin de lui pour moi.

Il va porter un sourire réjouissant,
Et son séjour doit être bref
Vous aurez ses adorables souvenirs comme réconfort pour votre douleur.

Je ne peux pas vous promettre qu'il va rester,
Depuis tout, du retour à la terre,
Mais il y a des leçons de son expérience là-bas
Que je veux que cet enfant apprenne.

J'ai fouillé ce monde en entier
À la recherche de véritables enseignants,
Et parmi des foules qui serrent
Les ruelles de la vie, je vous ai choisi.

Maintenant, voulez-vous lui donner tout votre amour,
Sans compter le travail vain,
Sans me détester quand je viendrai demander
À le reprendre à nouveau ?

Il me semblait que j'ai entendu dire alors :
"Seigneur, que ta volonté soit faite
Pour tous les enfants qui transmettent ta joie."

Le risque de douleur que nous allons courir.
Nous l'abritons avec tendresse,
Nous allons l'aimer pendant que nous pouvons,
Et pour le bonheur que nous avons connu
Rester à jamais reconnaissants.

Mais si les anges l'appellent
Beaucoup plus tôt que nous avons prévu,
Nous allons braver l'amère douleur qui vient
Et essayer de comprendre.



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